C’est de nouveau en piste sur les planches de la salle parisienne et devant un public de plus de 4000 personnes qu’Enrico Macias revient pour fêter ses 60 ans de carrière ! Alors rebelote et… mazel tov !
ENRICO MACIAS
Car oui, à l’instar de son double passage à l’Olympia en mai dernier que votre webzine préféré avait pris plaisir à partager – vous reconnaîtrez peut-être la photographie de l’album live…, Enrico Macias continue ici avec le même tableau : un orchestre de plus d’une vingtaine de personnes avec un chanteur et guitariste se tenant devant, au centre. Cependant, il n’y a pas de dessinateur cette fois, mais davantage d’invités pour partager en duo, un moment solennel avec un des piliers encore sur scène de la Chanson française et Arabo-Andalouse.
Ainsi, nous commençons tard ce soir, à 21h, et à notre arrivée, le monde attend déjà dehors, patientant non sans une pointe d’impatience, Enrico Macias, icône de plusieurs générations. C’est donc en famille que nous venons voir cet ami, oncle, grand-père et en communion que nous venons l’écouter, chanter et danser avec lui. De sorte que ce rassemblement n’aura pas échappé à certains lâches qui essayèrent de le gâcher mais en vain, car leur tentative puérile ne nous aura pas empêché de continuer à passer une excellente soirée, au contraire ! Prenant l’incident avec sagesse, l’homme de 86 ans nous invite davantage à festoyer sans jamais baisser les bras et ce, avec cette même bienveillance et vitalité.
En effet, et s’étalant sur plus de deux heures, ce concert, que dis-je, ce spectacle dans le style d’un music-hall était dynamique et haut en couleur ! Parsemée de teintes chaudes et froides pour un ensemble harmonieux et moderne, avec des candélabres de style classique de part et d’autre de la scène du Dôme de Paris, le plateau était beau à regarder et agréable à photographier. Saluons également la performance d’Enrico Macias qui, sans une chaise ajoutée, et en deux fois une heure, ne s’est pas assis une seule fois, mais resta droit, fier et content d’être là, accueillant chaque nouveau participant à venir le rejoindre. Une des premières à venir fouler la scène est une jeune fille se prénommant Noa qui, atteinte d’une maladie neurologique, est sortie du coma à l’âge de 4 ans grâce à la chanson Tous les soleils de l’amitié. Un moment émouvant, d’autant plus que le titre chanté est Malheur à celui qui blesse un enfant, toujours aussi saisissante, notamment au regard de l’actualité. S’ensuivra d’une ribambelle d’invités – veuillez m’excuser pour l’absence de noms, tous aussi talentueux les uns que les autres et partageant, le cœur vibrant à l’unisson, un moment chaleureux avec Enrico et l’assemblée rassemblée.
Vous l’aurez donc compris mais c’est tout sourire que ce show se termine, à la fois au sein des musiciens que dans la foule qui est alors debout, acclamant un passionné et amoureux de la musique depuis plusieurs décennies maintenant, Enrico Macias.
Setlist
Intro musicale
- Toi Paris, tu m’as pris dans tes bras
- Oh guitare guitare
- Adieu mon pays
- Aux talons de ses souliers
- Oranges amères
- Dès que je me réveille
- La France de mon enfance
- Quand on a un frère
- Les gens du Nord
- Malheur à celui qui blesse un enfant
- Suzy
- Chanter
Entracte
- Une fille à marier
- La folle espérance
- Un berger vient de tomber
- Juif espagnol
- J’ai perdu 25 kilos
- Les filles de mon pays
- Présentation + Solenzara
- Le violon de mon père
- La fête orientale
- Medley oriental
- L’oriental
- Medley international
- Porompompero
- Ya Rayah
- Le mendiant de l’amour
Je tenais à remercier personnellement M. Macias ainsi que son équipe de production et de management, Backstage Event, pour leur excellent accueil et confiance renouvelée.
Photographies et textes : Sartemys