Ce soir c’est rdv à l’Empreinte pour une soirée ouvertement rock. Au menu du jour, 2 groupes qui ne se contentent pas du cadre basique du genre historique.

Parlor snakes

L’histoire gardera qu’ils commencèrent plus nombreux à jouer qu’à écouter. En effet, le public se fait attendre en ce début de soirée, mais qu’à cela ne tienne, en bons professionnels, le groupe fait sonner ses premières notes dans cette ambiance absente. Bien qu’étant 4 sur scène, Parlor Snakes est en réalité un duo franco-américain qui collabore avec divers musiciens selon les besoins et la destination. Côté musical, il faut y voir un mélange de punch et de mélancolie basés à l’intersection du pop, du punk et du garage. Eugénie Alquezar, en bonne frontwoman, fait monter une ambiance naissante au rythme des arrivées. Sa voix rappelant par moment celle d’Héloïse Letissier (Chris) colle bien à l’instru changeante. Cette bonne 1ère partie nous accompagne pendant près de ¾ d’heure sans ressentir le manque cruel de spectateurs.

MNNQNS

La salle entièrement vide pour le changement de plateau, propose le même accueil au Rouennais de MNNQNS. Cependant, les 1ers accords rassemblent les fans dès le début du set. Les rangs du public sont gonflés par ces spectateurs qui ne viennent que pour leur groupe en tête d’affiche. L’atmosphère musicale changeante s’appuie sur une base classique basse (Félix Romaën), batterie (Grégoire Mainot), guitare rythmique (Adrian d’Epinay) et d’un dernier membre en la présence d’Hugo Van Leene qui est la variable absolue de tout le concert. Changement d’instrument, utilisation des samples et rythmique du déroulement de la soirée. On peut notamment entendre (et voir) des percussions atypiques comme les plaques métalliques apportant une sonorité instable, mais très intéressante. On sent que les artistes en face de nous s’amusent sur scène, particulièrement lors d’une battle anachronique entre un sampler et un thérémine. La soirée se termine sur une dernière folie d’Adrian et son saut dans une salle très (trop) clairsemée afin de faire corps avec les aficionados du soir. 
Présentés comme un groupe de rock français à succès suite à leur précédente tournée mondiale, leur nouvel album “The Second Principle” (sortie prévue 22/04/22) permet de voir une capacité d’accointance musicale très variée. Pop, Punk, Indus, le tout guidé par une voix (toujours Adrian d’Epinay), bien que principalement claire, pouvant aborder le scream et un semblant (de mon propre avis) de growl conscient ou non.

La fin de soirée rappelle ces auditions dans les écoles de musique où à peine les dernières notes tues, les amplis sont étreints et les instruments rangés dans leur étui. Un mot ou deux aux artistes qui peuvent clairement nous entendre depuis la scène et on ne s’attarde pas. Au final, une soirée agréable musicalement, des artistes concernées mais un public trop absent. Bravo à l’Empreinte et son staff d’avoir favorisé la musique au financier.

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