Notre premier contact avec les Néerlandais c’était à la Maroquinerie et ça avait été une folie. Cette fois, la salle est un peu plus grande, la scène aussi. L’occasion de vérifier en espérant voir un jour le groupe sur une grosse structure, pourquoi pas lors d’un festival !

TAL RASHA
Mais ce sont les Français bien de chez nous de Tal Rasha qui ont la lourde tâche de lancer la soirée. Bien de chez nous, c’est quand même vite dit, le chanteur a quand même l’air plus anglais que français même s’il fait l’effort de passer d’une langue à l’autre sur certaines phrase, ça sent l’import ! Mais peu importe du moment qu’il a les compétence pour nous faire passer un bon moment, ce qui est le cas. Le groupe pratique un Rock très proche de celui d’un certain Led Zeppelin. On va retrouver des similitudes musicales, mais l’inspiration va se retrouver jusque dans le line up, les fringues, voire même les coupes de cheveux. Tal Rasha aurait pu faire un tribute, mais il a choisit de proposer des compositions et c’est tant mieux ! Le public déjà présent semble passer un bon moment, comme nous.

DEWOLFF
Dès l’entrée du trio sur scène, on sent qu’ils ne sont pas là pour faire de la figuration. Pablo va tout de suite aller chercher le public des premiers rangs en se collant à eux, micro à la main tout en plaquant quelques accords. La seule autre personne qu’on connaît qui fait ça c’est Lzzy la chanteuse d’Halestorm. Pablo, c’est l’élément majeur du groupe sur scène car c’est le seul qui est mobile, les deux autres étant respectivement coincés derrière un clavier ou une batterie. Pourtan,t ils participent tout de même à l’ambiance par leurs attitudes. Avec Dewolff on se replonge dans les années 70, le temps où le Rock se jouait encore de manière très Blues et où les claviers étaient analogiques. On pense forcément à The Doors, mais Dewolff est certainement plus proche de Deep Purple en moins heavy. Avec les Néerlandais on a tendance à régresser un peu, certains vont retrouver leur adolescence, d’autres leur enfance ou encore vivre enfin une période idéalisée qu’on a vécu par procuration avec ses parents ou grands-parents. Le trio s’y entend pour attraper le public et ne plus le lâcher. Le Trabendo est plein ce soir ou presque. Ce qui laisse à penser que le groupe pourrait bien rêver d’une salle plus grande pour ses prochains passages à Paris. Il faudra surement mettre un peu plus le paquet sur la promo, mais rien d’impossible. Il faudra aussi prévoir un show un poil plus long. Même si les titres s’étendent pas mal, on trouve qu’un titre ou deux de plus n’auraient pas été un luxe. En attendant, si vous ne connaissez pas ce groupe fabuleux en live, il l’est tout autant sur album ! Vous savez quoi faire.

Melolive remercie Base Production pour l’accréditation à ce concert et pour l’accueil toujours très sympathique qui est faite à nos équipes.

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