Samedi 1er février, Melolive avait rendez-vous avec le meilleur groupe de Rock au monde. Un indice pour trouver le nom : Ça a un groin et ça vole. Vous ne trouvez pas ? Nous remplaçons ça vole par ça flotte dans l’air. Toujours pas? Réponse: Il s’agit des Cochons dans l’espace.
LES COCHONS DANS L’ESPACE
Habitués à jouer au Backstage Paris, Les Cochons dans l’espace donnaient cette fois-ci rendez-vous aux amateurs de pure bouffe charcutière et de Rock à la Cigale pour un évènement spécial : leurs 30 ans de carrière. Après une brève projection de messages – dont les authenticités restent à démontrer malgré le sous-titre explicite aucune intelligence artificielle ou interview réalisée sans aucun trucage – de célébrités et politiciens s’excusant de leur absence pour des raisons techniques ou de chronologies, les musiciens ont pris place. Un cri de ralliement a chauffé le public : Bonsoir bande d enculés. C’est à ce moment que les guitares positionnées au milieu de la scène en compagnie de cochons ont pris vie. Même l’Ipad a pris forme humaine. En effet, ce modèle avait des cheveux longs, chantait et dansait. Sorti de ma grotte après 30 années d’hibernation, je ne connaissais que très peu le groupe. Musicalement parlant et scéniquement parlant, je n’ai en revanche pas été dépaysé. Des guirlandes colorées habillant les pieds de micros, des peluches, des accessoires peace and love dispersés sur la scène et même des chochonets volants sur les retours , je me serai presque cru dans le clip Love is All de Roger Glover. Pour ce qui est de la setlist, j’y adhère totalement. Nous avons fait un bon retour dans le passé. Doudou, Tatane et les autres fabuleux membres du groupe ont brillamment repris des tubes de Midnight Oil, Depeche Mode, Bob Marley, etc. Pas d’anniversaires sans invités. Patricia Kaas a rejoint le talentueux groupe en fin de concert. Mademoiselle ne chante pas que le blues, elle a aussi une sublime voix pour chanter du Rock’N’Roll. La reprise de Power of Love de Franky goes to Hollywood en est la preuve. Le public était à fond, sauf au moment de fredonner Il suffira d’un signe de JJG en pensant à une chanson sexy. Le public avait probablement été hypnotisé par les apparitions d’un cochon, d’un Claude François plus vrai que nature, par la voix de la chanteuse, par les duos de batteries et la qualité technique de tous les membres du groupe. Le concert a commencé vers 20h et duré jusqu’à la dernière minute possible. Ce fut une très belle soirée d’anniversaire.
Merci à Richard Walter Productions et l’agence digitale Attitude pour l’accréditation et à toute l’équipe de la Cigale pour leur accueil