Son nouvel E.P Pulse 8080 est sorti depuis le 26 Novembre dernier. Jaasper, c’est LA STAR aux 4 opus, aux millions de fans à travers le monde, et il nous à fait le privilège de nous accorder une interview exclusive.

Rendez-vous dans un endroit plein de charme au « Temps Suspendu » sur les bords de Seine à Conflans-Sainte-Honorine où Jaasper nous à reçu, pour un entretien hors du commun!

Jaasper qui es tu? Quelles sont tes identités, car il paraît que tu es comme Superman, un côté super héros, et un côté Clark Kent? 

Je suis l’Empereur du DINGOMUNDO, ce qui n’est pas si secret que cela, car toute la galaxie est au courant, mais a priori en France, et sur Terre, le message n’est pas encore arrivé jusqu’à vous les Terriens. C’est peut être parce que  je ne suis pas encore dans les “Charts” 

Jaasper, je n’ai pas le droit de le dire. C’est classé confidentiel. 

Qu’est ce que le DINGOMUNDO? 

Le DINGOMUNDO, c’est l’Empire que j’ai eu envie de créer, c’est mon univers. C’est ce qui m’autorise à faire ce que je veux comme je le veux.

Pendant pas mal de temps je me suis cherché, musicalement et personnellement j’ai eu du mal à trouver mon identité. J’ai voulu créer un projet qui sortait de l’ordinaire, unique et qui ne ressemblait à rien d’autre, et finalement, qui me correspondait vraiment.

Comme j’ai eu ma période rock / hard rock / punk, il y a quelques restes. C’est ce mélange que j’ai cherché à faire pendant longtemps. Lorsque j’ai sorti l’EP “un hippie un punk” (2019), il y avait encore des morceaux très diversifiés, de l’électro, du rock, et sur cet E.P il y avait un morceau qui s’appelle Dingo. Les retours ont été tellement positifs dessus, que je me suis dit que c’est ça qu’il fallait que je fasse. Dingo a été le point de départ. A partir de là, j’ai segmenté un peu mon art pour me focaliser sur le style que j’ai aujourd’hui. Ce qui me correspond finalement assez bien. 

Dans la vie, de tous les jours, qui es tu?

Dans la vie, je suis un créateur et un touche-à-tout. Je suis entrepreneur, artiste, hyperactif. Je suis pas si éloigné que ça de Jaasper, c’est juste la version moins exacerbée dans la vraie vie, mais j’ai tout autant la rage, et l’envie de créer (j’ai gardé mon côté punk pour ce point là) quand j’ai envie de faire quelque chose, je rentre dans le DINGOMUNDO, et je m’autorise tout ce qui est possible.

[Finalement, le DINGOMUNDO m’a permis de me découvrir personnellement, musicalement, dans mon style, dans ma mentalité.]

Tu es de Conflans-Sainte-Honorine, comment as-tu vécu ta jeunesse de rockeur de banlieue? 

Je suis né en Normandie et j’ai commencé par la Trompette car il n’y avait pas de place en cours de batterie alors que déjà petit j’étais très intéressé par cet instrument. Puis, lorsque j’avais 10 ans,  j’ai fait de la batterie en arrivant ici et j’ai découvert le Rock. 

J’ai été très vite influencé par Nirvana, les Deftones, les Guns, Linkin Park, P.O.D, Bring me the Horizon donc du rock, du néo metal … Lorsque j’ai voulu intégrer ou créer un groupe, j’étais frustré parce que je n’avais pas la même vision des choses que les autres personnes avec qui je jouais. J’ai très vite décidé de vouloir faire les choses moi même, de faire mes chansons, et j’ai aussi décidé que je voulais être au devant de la scène plutôt que derrière des fûts. Avec toutes ces bases, j’ai donc commencé à écrire mes textes, et de part mes bagages musicaux, j’ai pu commencer à créer. 

Comment passe-t-on du rock au rap?

[pour me battre, j’ai choisi les paroles]

C’est justement lorsque j’ai décidé de vouloir créer par moi même que le Rap est venu à moi. Mais pas que. Ce qui fait la richesse de ma culture musicale, c’est que j’ai été influencé jusqu’à maintenant par trois styles. Le rock, ce qui a fait que j’ai toujours gardé cette attitude rebelle, le Rap, car j’ai de suite accroché au côté compétition, avec les Rap contenders, j’ai tout de suite accroché au fait de pouvoir se battre verbalement. J’avais à ce moment-là de mon adolescence ce besoin de vouloir me confronter, me battre et j’ai choisi les paroles. Et puis comme j’ai beaucoup de potes qui font de l’électro, un jour ils m’ont fait découvrir le film Discovery Daft Punk, sur écran géant à la Villette, et là, j’ai pris une claque. J’ai toujours été à la recherche de singularité, ce qui a permis d’approfondir ce point. Ce sont vraiment un mélange de ces trois influences qui font ma musique actuellement. 

Jaasper, tu co-réalises aussi tes clips. Est ce que tu fais un titre en pensant au clip, ou inversement, tu imagines un clip, et tu crée un son en fonction de ton idée? 

Ça dépend. un clip comme X-Vision, par exemple, le concept était là, du coup, le clip a été évidemment influencé par l’univers futuriste. 

https://www.youtube.com/watch?v=12-ob_qD9OM

Aujourd’hui, je suis entouré d’une belle équipe,  je ne me décide pas tout seul. Je crée un titre, un son, je le mets sur notre plateforme, et de là, les idées viennent, les échanges se font et on finalise l’idée. Par exemple, pour Appaloosa, je voulais ce côté western, depuis un moment, j’ai donc orienté les textes et le clip dans ce sens. Nous avons d’ailleurs tourné en Espagne, dans le désert pour que ce soit comme je l’avais imaginé. Tout dépend donc de ce que j’ai en tête au moment où j’entame le processus de création! 

[En tant que rock star […] j’ai voulu me faire kiffer!]

Parlons maintenant de ton dernier E.P Pulse 8080 (il est important de préciser que cela se prononce huit mille quatre-vingt, sinon toute la galaxie de DingoMundo vous fera la tête au carré) et de ta Release party, qui s’est déroulé il y a peu, comment ça c’est passé? Comment as tu organisé ton entrée sur scène? 

Ca c’est super bien passé! En tant que rock star, j’ai voulu un concert de rock star,  je suis arrivée comme une rock star! Deux vigiles pour braver la foule, des flashs de partout,  et la soirée tout comme l’accueil de l’E.P a été un franc succès! J’avais ça en tête depuis longtemps, j’ai voulu me faire kiffer!, alors comme rien n’est impossible dans le DINGOMUNDO, je l’ai fait! 

Aujourd’hui, est ce que tu es fier de ton parcours? Que dirais le Jaasper d’aujourd’hui, au Jassper du début? Un retour vers le futur? 

Et bien déjà, mes débuts n’ont rien à voir avec ce que je fais aujourd’hui. Au début, je voulais mettre le plus de mots compliqués dans mes textes. Aujourd’hui, j’ai simplifié, car les gens avaient du mal à adhérer à cela, et ne comprenaient pas le sens de mes chansons. 

J’ai aussi supprimé quelques petites choses, comme des E.P qui n’étaient pas mixés, ou a l’arrache, et qui n’étaient finalement pas représentatif de ce que je voulais exprimer. 

En revanche, même si je suis aujourd’hui un peu gêné lorsque les gens l’écoutent, mon E.P Iceberg est toujours disponible sur les plateformes. Ce n’est pas que je n’en sois pas fier, car il fait partie de ce que je fais et suis aujourd’hui, mais il ne fait pas partie de mes favoris! 

Jaasper est également à l’origine du label Principe Actif

Je t’ai vu sur scène au Forum de Vauréal, j’ai trouvé que tu mettais un point d’honneur à travailler le visuel, comment prépares-tu tes sets pour qu’ils soient aussi attractifs? 

[Le report du concert au Forum de Vauréal est disponible ici]

J’ai la chance d’être accompagné par plusieurs salles, comme le Sax, le Forum, la Cave. Le Sax a été ma première résidence, et j’ai travaillé avec un metteur en scène qui s’appelle Benjamin Georjon (Roméo Elvis, Catherine Ringer, Hoshi, ou encore Eddy de Pretto) 

On lui a présenté les sons en live, il a tout déconstruit, pour tout reconstruire. On a travaillé sur l’ordre des chansons, les attitudes, les tableaux, les échanges avec mes acolytes (Nosolo et Papy Bresom) sur scène, la décomposition des sets, et la mise en scène. Au Forum de Vauréal, on a travaillé la lumière avec José. (un énorme big up à José au passage) 

Quelques petites questions rapides pour terminer, cette interview de rock star! 

L’été est-ce que tu mets ta doudoune?  D’autant plus l’été. J’aime le contraste. 

Pourquoi un pantalon éclair? pour le côté foudre, tonnerre!

Ce n’est donc pas un hommage à Buzz? Non! 

Qui est le monsieur dans le clip Hit Machine?  C’est Philippe, le père d’un ami qui est également dans le clip, quand on lui a dit qu’on avait besoin d’un “daron en peignoir” il a dit oui tout de suite! Deuxième Big up de cette interview, c’est pour Philippe (on t’aime Philippe!) 

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