Violoniste virtuose d’origine arménienne, le célèbre Ara Malikian a illuminé le Grand Rex cette semaine pour la dernière date française de sa tournée Intruso.

ARA MALIKIAN
En pleine tournée mondiale, Ara Malikian a fait honneur à la France en s’arrêtant le temps de quatre concerts exceptionnels à Nice, Marseille, Lyon, puis Paris il y a quelques jours au mythique Grand Rex.

Reconnu internationalement notamment pour ses performances scéniques survoltées, le violoniste arménien a conquis le public deux heures durant. Accompagné de quatre musiciens cubains qu’il connait depuis trente ans, Ara Malikian a emmené les spectateurs dans un tourbillon musical, au sens propre du terme, avec un univers personnel entre influences classiques, rythmes latinos et orientaux mais aussi plus Rock. Une musique qui reflète sa personnalité et son parcours : arménien né au Liban, il a ensuite passé quelques temps en Allemagne avant de s’installer en Espagne où il vit toujours aujourd’hui. Ses compositions personnelles se veulent donc un détonnant mélange de toutes ces influences rencontrées tout au long de sa vie. Aussi à l’aise en accompagnant des orchestres classiques à travers le monde qu’en jouant avec le groupe métal System of a Down ou en tant que compositeur de musiques de films pour Pedro Almodovar, le multi récompensé Ara Malikian mène une carrière atypique depuis plusieurs décennies en repoussant les limites de la musique classique.

Il court, il saute, il s’agenouille, joue même allongé : Malikian reste rarement en place au centre de la scène, sauf pour nous offrir quelques douces mélodies tout en finesse et en émotion. Son énergie est débordante et l’on est stupéfait par sa capacité à jouer aussi rapidement. Un concert d’Ara Malikian est une expérience saisissante où se rencontrent à la fois la virtuosité de la musique classique, la poésie et l’émotion, l’humour et l’énergie Rock et festive qui se dégagent de ses « concertos ».

Outre des extraits de son dernier album Intruso, il comblera le public avec une réinterprétation tout personnelle de l’iconique Caprice n°24 de son idole Paganini, mais aussi de reprises d’Astor Piazzola et de Paco de Lucia.

Un concert sensationnel pour ce trublion du violon !

Nous remercions Quartier Libre Productions pour l’accréditation et son excellent accueil tout au long de la soirée, ainsi que le Grand Rex.

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