Après une date mémorable à l’Elysée Montmartre, c’est l’Empreinte que le Shaârghot et les Shadows allaient prendre d’assaut, avec cette fois l’autorisation de jouer avec le feu (votre serviteur en a d’ailleurs fait les frais, mais il ne faut clairement pas s’attendre à ressortir indemne d’un concert avec ceux qui apportent le chaos…)

CARBON KILLER
C’est une tête connue que nous verrons (ou pas) en première partie, avec le projet Dark Synthwave Carbon Killer!
Visuellement, ce sont 3 écrans, un guitariste/claviériste masqué de noir et vêtu de blanc pour le reste (jusqu’au bout des ongles), un jeux de lumière excellent, et une guitare lumineuse… sauf quand, ce soir, elle tombe malheureusement rapidement en panne de batterie.

Musicalement, des riffs accrocheurs, que ce soient à la guitare ou au synthé. D’apparence simple mais d’une efficacité dingue, le frontman décocha des riffs, tantôt derrière son clavier, tantôt face aux fans qui remplissent déjà bien la salle, très réceptifs à ses innombrables solos électriques.

Une sacré expérience et une ambiance unique, on a hâte de voir l’évolution de ce projet!

SHAARGOT

Les shadows remplissent la salle, les fans accueillant triomphalement un à un chacun des membres, et enfin le Shaârghot pour un concert qui une fois lancé n’a pas laissé une seconde de répit!

Le contraste entre le son bien rodé de son Metal Industriel et le chaos organisé sur scène est toujours aussi impressionnant à voir, et chacun des artistes se donne à fond:
entre les riffs acérés et martelés de « Brun’O », la batterie milimétrée d’ « O.Hurt/U », la basse toujours aussi efficace de « Clem-X », et les multiples instruments du plus si nouveau « B-28 », on a toujours un jeux de scène incroyablement efficace et qui n’a pas à rougir face aux plus grands du genre!

« Scarskin », véritable performer, donna littéralement de sa personne pendant tout le show: entre repeindre les premiers rangs, servir de souffre-douleur aux autres membres, distribuer des billets à l’effigie des membres, voire servir de support à un tambour pour une des séances de percussion, pas de repos!
On a également eu droit à de la pyrotechnie et des lasers sur les guitares, ainsi qu’un B-28 qui ne tient décidément jamais en place: devant la scène, dans le public, derrière ses synthés, dessus, sur les tonneaux… totalement imprévisible et sa présence est un vrai plus!

Et bien sûr impossible de passer à côté: le Shaârghot, véritable électron libre toujours aussi impressionnant: un chant varié et de qualité, tout en bougeant autant, force toujours autant le respect! Un véritable chaos qui se déchaine sur la totalité de la scène sans temps mort.

Et que dire des interactions entre les membres eux-mêmes et entre le groupe et le public: quasi tout le monde repartira avec des traces noires plein le visages et des souvenirs pleins la tête!

J’en oublierai presque de parler de l’aspect musical du concert, mais que dire à part saluer la qualité sonore exemplaire?

Le concert passe en un éclair, et c’est déjà le temps d’essayer de rattraper Brun’O qui part en slamant jusqu’à la sortie pour saluer le public (c’est assez rare pour le noter de voir chaque membre saluer la quasi totalité des premiers rangs et s’y mêler après le concert).

Nous remercions L’Empreinte, Gérard Drouot Productions, ainsi que les groupes pour ce concert.

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