Leman, on l’avait découvert lorsqu’il avait fait la première partie de Dogstar, le groupe de Keanu Reeves. Seul sur scène, il a su nous convaincre qu’il était plus qu’un chanteur à texte à la française et on avait très envie de suivre sa progression. On est heureux d’avoir pu être présent pour cette nouvelle étape dans sa carrière.

TOM BIRD
Quoi de mieux qu’un pote pour ouvrir sa soirée. Tom Bird arrive tout seul armé de sa guitare, une Martin (monsieur a du goût). On s’attend à un tour de chant très sage et on va être surpris d’entrée de jeu. Très à l’aise, Tom va mettre le public dans sa poche à l’aide d’un petit concept très marrant, celui de commencer le concert par la fin. Il invite toute la salle à l’applaudir comme s’il avait terminé alors qu’il n’a même pas commencé. Forcément ça fonctionne super bien et le capital sympathie de l’artiste grimpe en flèche. Ensuite il chante quelques chansons plutôt bien écrites, Tom possède ce type de voix mélodique qui ne verse pas dans la technique, il cultive l’intime autant dans ses textes que dans son attitude mais toujours avec beaucoup d’humour et de dérision. Il finira son tour de chant par un morceau sans micro en ce plaçant tout au bord de la scène pour qu’on l’entende bien. Voilà un artiste qui pourrait bien se faire un nom rapidement s’il tombe sur les bonnes personnes. Avec Léman dans ses amis, c’est un bon début.

LEMAN
Ce soir il n’est pas seul en scène, Léman déboule en version power trio avec un clavier et une batterie pour compléter son chant et sa guitare. Et il faut bien reconnaître qu’entre un sample et un vrai groupe ça fait toute la différence. Musicalement on navigue entre la Chanson française à texte et l’Électro-Rock qui n’est pas sans faire penser à Muse par moment. Dès le départ, après une grosse intro très efficace, l’artiste est acclamé en arrivant sur la scène. La salle affiche complet et on perçoit un véritable engagement de la part du public. On sent qu’il se passe quelque chose. Léman va nous jouer ce soir la majeure partie de son répertoire naissant, mais il nous réservera quelques cadeaux comme la primeur de deux titres. Le premier tout seul après avoir expliquer la genèse du titre avec Tim Dup, c’est un titre tout frais à peine terminé et il aura certainement par la suite des arrangements plus compliqués qu’un simple guitare/voix. Puis Léman invite Tim sur scène pour jouer un autre titre composé ensemble et là encore c’est une première. Léman réclamera l’indulgence du public sur les deux morceaux qui seront pourtant exécutés sans accro. Côté musicien nous avons un batteur au touché Jazz également capable de groover plus Rock et de l’autre une claviériste qui s’occupe des graves et qui nous régale de ses talents de pianiste classique. L’ensemble est d’une méchante efficacité. La mise en scène n’y est pas étrangère, Léman a la bonne idée d’avoir placé ses pédales d’effet derrière lui au centre (la place manque un peu à la Maro), ce qui fait que dès qu’il part en solo, au lieu de se placer tout devant, au contraire, il se met en retrait. Effet garanti ! La fin du concert est elle aussi généreuse, avec l’annonce d’une date prochaine à la Cigale, des rappels et un salut des trois musiciens.

Vous l’aurez compris en lisant ces lignes, on était très content d’être là ce soir et plus tard, quand Léman fera partie des grands, on pourra dire qu’on était là dès les débuts !

Melolive remercie Veryshow pour l’accréditation et l’accueil sur place.

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