Pour The Stranglers, c’est une occasion très spéciale ce soir. Le groupe fête ses 50 ans de carrière avec cette tournée très justement appelée : Fifty Years In Black. Pour l’occasion, une captation vidéo est prévue.
Pas de première partie ce soir, mais plutôt un show à l’ancienne comme on n’en fait plus, en deux parties avec un entracte. L’entrée en scène est spéciale, une jeune femme, Nori Kajio, vient frapper sur un taïko (sorte de grand tambour d’origine japonaise). C’est original, mais un peu long. Les membres du groupe prennent ensuite place sur la scène une fois qu’elle est débarrassée de l’encombrant instrument. Jean-Jacques Burnel (un prénom bien français pour un anglais, qui s’explique par le fait que ses parents sont français), seul membre originel du groupe, Baz Warne, Toby Housham et Jim Macaulay montent sur scène sans galipette, sobrement. Le show peut commencer. Il prend place dans un décor plutôt raffiné avec des lustres et pas mal de spots LED. Pour autant, le choix du rouge ne nous facilitera pas la tâche pour les prises de vues. Batteur et clavier sont surélevés en fond de scène, les deux acteurs principaux en avant-scène. Ils se partageront le chant d’un titre à l’autre. Burnel prendra la parole en français par moment pour discuter avec le public. Il affectionne tout particulièrement sa fanbase française. Il faut dire que malgré les pluies torrentielles, l’Olympia est au complet ce soir, c’était déjà le cas pour leur tournée précédente en 2024.
Les premières 50 mn de show constituant la première partie va se concentrer sur le matériel des origines du groupes principalement avec des titres qui n’ont pas été joué depuis un bout de temps comme Down In The Sewer ou The Raven. Seul le titre Breathe sorti en 2021 sur l’album Dark Matters dernier album studio du groupe, viendra casser cette dynamique.
Entracte. 20 mn…
Le second set de la soirée attaque une setlist majoritairement basée sur la période des années 70. On ressent un peu plus le côté Punk du groupe sur ces titres même si l’ensemble est plus Pop. Les musiciens tombent la veste, il fait chaud, l’ambiance est intense même si personne ne saute partout. The Stranglers c’est un peu la force tranquille, le Punk classieux, le Rock dandy et ce soir ils auront fait la démonstration de l’apport musical que leur carrière représente dans l’histoire du son devant un public ravi qui, on en est sûr, sera à nouveau là s’ils reviennent l’année prochaine.